La diversité est une force pour l’entreprise, quel que soit le secteur d’activité ou la taille de celle-ci, mais le constat est encore plus vrai dans les métiers de l’IT. Alors que notre secteur innove à un rythme plus soutenu que jamais, il est primordial que cette innovation se fasse dans le respect de certaines valeurs. Environnementales tout d’abord, avec l’intégration des principes de l’économie circulaire, mais aussi éthiques et sociétales. L’intelligence artificielle en est une bonne illustration. Pour fournir des résultats pertinents, les algorithmes de machine learning ou deep learning doivent être conçus par la plus large diversité de profils possible. Alors que notre vie quotidienne est de plus en plus régie par ces algorithmes, une société qui ne compterait que des développeurs masculins serait inévitablement confrontée à des problématiques de discrimination digitale (je vous renvoie à ce sujet vers l’article de Sébastien Verger consacré aux biais algorithmiques qui détaille parfaitement le phénomène).
Cette transformation culturelle qui se superpose à la transformation technologique est en marche dans le secteur de la tech en générale et de l’IT en particulier. La diversité et l’inclusion sont au cœur de notre engagement en matière de RSE chez Dell Technologies, mais nous la voyons également se concrétiser quotidiennement au sein des entreprises du Groupe, comme VMware, ou chez nos partenaires technologiques comme Intel et Microsoft pour ne citer qu’eux. En tant que femme et employée Dell Technologies, j’ai moi-même eu la chance de rejoindre une organisation consciente que la diversité est une richesse et un facteur de productivité. J’ai évolué et appris auprès de leaders de tous horizons qui m’ont donné de la confiance tout au long de ma carrière. Je suis fière aujourd’hui d’appartenir à cette industrie mais nous avons encore du chemin à parcourir. Aujourd’hui, au niveau mondial, 31 % des collaborateurs Dell Technologies sont des femmes et 24 % de nos dirigeants sont des dirigeantes. Notre objectif est que d’ici 2030, 50 % de nos collaborateurs et 40 % de nos dirigeants soient des femmes.
Des développeuses oui, mais pas uniquement
Pour que la part de femmes dans l’IT progresse, cette volonté seule risque néanmoins de ne pas suffire. Elle risque de se heurter au manque d’étudiantes dans les filières STEM (science, technologie, ingénierie et mathématiques). Les jeunes filles sont encore trop peu incitées à orienter leurs études dans ces domaines. Trop de barrières culturelles et d’idées reçues sont encore ancrées trop profondément dans les esprits. Un important travail pédagogique est nécessaire pour faire comprendre aux jeunes filles, et ce le plus tôt possible dans leur parcours éducatif, que les métiers de l’informatique sont aussi faits pour elles. Et je dis bien TOUS les métiers de l’informatique : les fonctions techniques bien entendu, dans le développement, l’administration système ou l’ingénierie réseau par exemple, mais aussi toutes les fonctions commerciales, marketing ou financières qui réclament une expertise à la fois métier et sectorielle.
Nous avons au sein de Dell Technologies accompagné des initiatives en ce sens avec le programme Wi-Filles par exemple, mis en place par la Fondation Agir Contre l’Exclusion (FACE), les ateliers organisés dans nos locaux avec des collégiennes et collégiens de la Métropole de Montpellier, ou encore, à un niveau plus international, le programme Girls Who Code. On ne peut que se féliciter de ces actions, mais il est clair que la problématique doit être portée plus haut, au sein de nos institutions éducatives, pour générer un impact beaucoup plus grand. L’informatique est un secteur qui peine à recruter les talents dont il a besoin, alors qu’un véritable vivier de développeuses, administratrices, consultantes ou techniciennes en herbe se cache dans nos écoles. Faites passez le message. Les portes du numérique leur sont grandes ouvertes.
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