La transformation numérique, pour survivre, c’est maintenant!

Guest blog by Pierre Henin, Sales Manager Enterprise de Dell Luxembourg

Le secteur financier luxembourgeois jouit d’une renommée internationale. Au-delà de ses banques traditionnelles, qui veillent aux transactions financières des particuliers et des entreprises, le Grand-Duché est également reconnu pour son marché de capitaux. L’adoption des technologies récentes de l’IT est un enjeu essentiel pour préserver la compétitivité d’un des secteurs d’activités clefs du Luxembourg. Les acteurs du marché se doivent non seulement d’améliorer l’efficience des activités journalières mais aussi d’innover dans le développement de nouveaux services.

Les défis? 

Le secteur fait face à plusieurs défis. Défi que tous les acteurs ont en commun: veiller à une rentabilité suffisante. Les marchés des capitaux, en particulier, doivent absolument imaginer des mécanismes leur permettant d’automatiser un plus grand nombre de processus extrêmement complexes qui utilise partiellement des compétences humaines. Pensez par exemple à l’intelligence artificielle. Grâce à ces nouvelles technologies, le marché des capitaux peut imaginer de nouvelles manières d’améliorer encore davantage l’attractivité du Luxembourg.

Les choses sont plus évidentes pour le secteur financier classique: la vie et l’environnement de travail du client se font toujours plus numériques; les banques, quant à elles, embrassent les nouvelles technologies pour interagir avec leur client. Le défi, pour elles, est dès lors de procurer, sur leur plate-forme digitale, un niveau accru d’informations de très haute qualité sur des sujets de plus en plus ciblés et, dans le même temps, de maîtriser les coûts de cette transformation numérique.

S’ajoute à cela la complexité de la législation. Le cadre réglementaire très strict impose des restrictions. Cela demeure un obstacle pour la numérisation mais je ne pense pas que l’on se dirige, à l’avenir, vers un assouplissement.

Security covered

Tous ces défis ne simplifient pas non plus la vie d’un responsable ICT. Il doit en effet veiller, d’une part, à ce que la transformation numérique procure une plus-value au business et, d’autre part, à ce que la sécurité soit sans compromis. Cette dimension sécurité est son principal leitmotiv. Elle l’est également pour des fournisseurs tels que Dell. Nous avons créé tout un portefeuille de services et de produits qui ont pour thème la “Security Transformation”. La sécurité est intégrée dans la totalité de nos produits. Le groupe Dell Technologies comprends par ailleurs des sociétés telles que Secureworks et RSA qui sont spécialisées dans divers services du domaine et auxquelles toutes les sociétés du groupe Dell peuvent faire appel, ce qui leur permet de couvrir tout ce qui a trait à la sécurité, quel que soit le niveau concerné. 

Il est clair que le secteur bancaire est conscient et étudie le potentiel des nouvelles technologies d’échange infalsifiable. Il s’intéresse par exemple à la chaîne de blocs (blockchain), même si cela est encore de manière limitée. Je constate que la technologie est déjà utilisée pour certains contacts avec l’utilisateur final (via des applis bancaires mobiles, des fonctions de messagerie instantanée, mécanisme de référentiel,…). 

Un paradoxe

Le paradoxe, ici, est que les banques doivent agir très localement (en misant sur la proximité avec le client) mais, par ailleurs, que pour des raisons d’appartenance à un groupe international, elles doivent faire appel à l’externalisation des services. L’appel à la centralisation corporative est-elle une solution pour répondre aux besoins spécifiques du marché local?

Tout au “cloud”? 

Pour opérer de manière plus agile, on évoque régulièrement le scénario du cloud, privé ou public. Mais le “cloud” n’est pas une destination. C’est un modus operandi. Une majorité de banques sont en passe d’industrialiser leur modèle opérationnel. Il en va de même pour la modernisation de leur infrastructure afin de pouvoir proposer les mêmes services dans des délais plus courts en capitalisant sur l’extrême flexibilité de l’hyper-convergence. La transition est donc bel et bien en marche. Le taux d’adoption dépendra dans un premier temps de leur volonté d’améliorer leur maturité opérationnelle. Les décisions basées sur les coûts viendront ensuite. En tant que fournisseur, nous sommes conscients qu’un scénario du type “tout au cloud” n’est plus une option en vogue. Les entreprises se rendent en effet compte qu’il est moins onéreux de gérer certaines opérations en interne. Un cloud externe se justifie lorsque l’on recherche davantage de flexibilité, par exemple en termes de volumes, de pics d’activités, de délais serrés… On verra donc apparaître un mariage des deux – privé et public. Le choix des banques d’opter pour un mode “multi-cloud” dépendra aussi de flexibilité que le régulateur permettra.

Le rôle que peut jouer en la matière un fournisseur tel Dell vient du fait que nous disposons probablement du catalogue de produits et services le plus étoffé du marché. Nous pouvons conseiller, proposer des solutions pour tout ce qui est lié à l’infrastructure – dans le sens le plus large du terme: toutes les formes de cloud, devops, développement agile, travail mobile… Nous sommes ainsi en mesure d’aider le secteur à implémenter rapidement l’industrialisation de l’infrastructure. Dell dispose du portefeuille de solutions le plus complet du secteur, pouvant prendre en charge vos applications, vos charges applicatives et vos modèles de Cloud.

Ouvrir les bras aux fin tech

Un dernier mot à propos des fin techs: elles ont la capacité de perturber profondément le secteur. Les fin techs, les start-ups et scale-ups du secteur financier, constituent en effet une menace pour le secteur parce qu’elles viennent se greffer sur chaque facette de l’interaction avec le client (paiements, algorithmes de conseil, solicitation ciblé, analyse détaillée…), en se focalisant souvent sur les maillons les plus lucratifs. Les fin techs étudient par exemple, elles aussi, la chaîne de blocs pour en faire un argument gagnant face au secteur bancaire traditionnel. Mais le secteur financier l’a compris bien mieux que n’importe quel autre secteur. Une majorité des banques luxembourgeoises ont scellé un partenariat avec un incubateur ou créé elles-mêmes un incubateur en leur sein. Ce faisant, elles tentent de catalyser ce qui se passe dans le secteur technologique.

Dans cette nouvelle économie numérique, n’oublions surtout pas qu’une des valeurs la plus prisée est la quantité et la qualité des données disponibles. Quand on réalise la volumétrie d’informations traitées quotidiennement au Luxembourg par le secteur financier on peut facilement imaginer que l’on ouvre des perspectives inédites !

Dell est un des chefs de file technologiste de cette transformation numérique. Notre mission consiste à fournir à tous, les technologies les plus avancées, les plus productives et les plus agiles du marché, depuis votre poste de travail jusqu’à l’accès au cloud public en passant par votre Datacenter. Nous sommes présents au Luxembourg et nous transformons au quotidien l’infrastructure IT des entreprises.

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